A commander auprès de la SAHPL 

ÉPUISÉ

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La prospection archéologique aérienne des 60 communes de la partie occidentale du territoire morbihannais situé au droit de la façade maritime entre  la rivière de Quimperlé à l’Ouest, la Laïta, et la rivière d’Etel  à l’Est,  a permis le repérage d’un nombre important de sites d’occupation antique dits à « enclos fossoyés » que nous avons regroupés géographiquement par communes dans le présent document (seules les communes recélant des sites sont mentionnées, soit actuellement 50 communes).

Cette prospection systématique du territoire concerné réalisée  par un groupe de prospecteurs[1] ainsi que de plusieurs membres de la SAHPL[2] au cours des années 1990 à 2006 à la demande du Service Régional de l’Archéologie de Bretagne (ministère de la Culture) dans le cadre de l’établissement de la Carte archéologique régionale,  a permis le recencement de 407  sites potentiels d’habitats dits à « enclos fossoyés » repérés par survols aériens à la faveur des anomalies phytologiques que sont les variations de tons et de croissance  des cultures de plein champ, principalement céréalières.

Chaque site a fait l’objet d’une fiche archéologique individuelle formalisée transmise au fur et à mesure des découvertes au Service Régional de l’Archéologie à Rennes. Ce travail préliminaire  administratif nous a permis de rédiger les notices individuelles du présent inventaire en  reprenant volontairement en grande partie et en l’adaptant la présentation de Patrick Naas, auteur d’un inventaire similaire débuté en 1989 des sites de la partie orientale du Morbihan. Cette continuité dans la présentation est motivée par un souci de cohérence de la documentation, qualité indispensable à la bonne interprétation des informations.  

Chaque notice individuelle de site comprend les informations détaillées suivantes :

 Désignation de la commune,

Nom du lieu-dit se rattachant au(x) site(s) repéré(s),

Renseignements administratifs :

a)      Coordonnées Lambert précises suivi du rayon « r » estimé du site en mètres,

b)      Cadastre  – Année de mise à jour – Zone et parcelle(s) / Référence de la carte IGN utilisée correspondante,

c)      Circonstances de la découverte (détection d’anomalies phytologiques principalement) – Description succincte des vestiges repérés – État de conservation - Observations ultérieures (suite aux prospections au sol par exemple),

d)     Proposition de datation ou d’attribution à une phase chronologique,

e)      Responsable de la déclaration – Année – Inventeur (Bernard Ginet pour la totalité des sites sauf exceptions mentionnées) – Bibliographie s’il y a lieu (cas de sites ayant fait l'objet d’une publication antérieure).

Un extrait du cadastre de la commune et une photo aérienne accompagnent et complètent chaque notice descriptive. Ces extraits du cadastre sont scannés puis recadrés pour ne conserver que la partie concernée par le site archéologique. Cette manipulation modifie l’échelle d’origine du document laquelle par conséquent devient très difficile à préciser sur le document remanié. Cela reste néanmoins un document important même s’il ne permet pas les prises directes de mesures métriques, mesures qui pourront le cas échéant être réalisées à la demande sur les documents originaux conservés par l’inventeur des sites. Par ailleurs, pour une meilleure lisibilité, certains extraits de cadastres sont représentés selon une orientation autre que le Nord conventionnel.

 Ces sites sont des marques concrètes de la présence des populations et de l’activité rurale aux époques antiques et directement postérieures, leur étude permettrait une meilleure connaissance des premières populations locales sédentarisées en Morbihan.  

Georges Mousset