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DE L’EXISTENCE D’UN « HANGAR » D’HOTEL COMME

LIEU DE CULTE A KERENTRECH-LANESTER.

 

Mme Y.C.

membre de la SAHPL

 

 

Dans le bas de la rue Jean Jaurès à Kerentrech-Lanester, au début du XXème siècle et ce jusqu’en 1907, date de l’érection de la paroisse Notre Dame du Pont appelée alors Notre Dame Auxiliatrice, il y a eu des cérémonies religieuses en dehors de l’église de Caudan (à cette époque Kerentrech dépendait de Caudan, bourg éloigné) donc sans doute, la recherche de proximité au clergé pour faciliter tout au moins pour certains, la possibilité d’actes religieux comme le baptême.

Il est certain que Yann Lucas dans son histoire de Lanester mentionne la création d’une section de la commune à Kerentrech-Lanester en 1893.

Il y ajoute que les naissances et les décès pouvaient y être enregistrés à partir de 1895.

On y trouve aussi des baptêmes aux chapelles de Locunel et de Saint Isidore (disparue à l’heure actuelle).

D’ailleurs, les registres de baptême de 1902 de Caudan se divisent en 2 parties, une allant jusqu’au chiffre 150, l’autre avec un nombre plus impressionnant, 300 à 400 concernant ceux de la paroisse même.

En fait à Notre Dame du Pont on trouve un registre de baptême de 1908. La première partie comporte 28 baptêmes à partir du 5 octobre 1907 et est ainsi rédigée :

« Clos le registre de 1907 renfermant 28 baptêmes depuis le 6 octobre 1907 , jour où dans un hangar situé dans la cour de l’hôtel de Toulouse, le culte a été inauguré dans la nouvelle paroisse de N.D. Auxiliatrice. Louis Beuve-Méry ; recteur ». On y trouve 28 baptêmes depuis le 5 octobre 1907 jusqu’au n° 28 le 28 décembre 1907.

En fait, les enfants des habitants de cette époque ont entendu parler de cette chapelle dans l’hôtel de Toulouse. Il se situait au bas de la rue Jean Jaurès et portait sur son pignon  « On loge à pied, à cheval, en voiture ».

Cet hôtel avait cessé ses activités avant 1939 puis les bombardements l’ont détruit. Il a été remplacé par le garage Saint Christophe, un peu en retrait de la rue comme il l’était lui même. Il est curieux de constater que ce hangar-chapelle soit resté uniquement dans la mémoire des descendants des gens de cette époque. On aurait pu croire que le clergé d’alors n’exerçait son ministère que dans les églises paroissiales, mis à part certains milieux comme le milieu étudiant ou le lieu de travail.

N.B. Au début du XXème siècle, la commune de Lanester est en cours de création, le lieu de culte paroissial de Caudan éloigné, il s’agit de satisfaire aux devoirs des fidèles en attendant la construction de l’église « Notre Dame du Pont »

 

 

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