par Gérard Champetier

Lors de travaux d’urbanisation aux abords de Kerolay, un archéologue amateur, Gérard Champetier, découvre dans les déblais plusieurs haches ou fragments de haches polies datant du Néolithique.

Ces artefacts sont en dolérite et pourraient provenir des ateliers de production de Plussulien (Côtes d’Armor).

Une seule hache est entière (fig. 1), des manques de matière apparaissent par endroits, résultat d’un polissage qui n’a pas été mené à terme après bouchardage de la pièce.

Trois fragments de haches ont également été trouvés, ce sont uniquement les tranchants quasi intacts et encore affûtés.

Le premier fragment (fig. 2) est une herminette au tranchant asymétrique ; elle a la particularité d’être très mince et une légère dépression sur les deux faces accentue encore cet aspect fin ; la fracture est nette, tout comme celle du second fragment (fig. 3).

Le troisième fragment (fig. 4), aux dimensions nettement supérieures, présente une fracture nette, et de nombreux éclats de taille laissent supposer un amincissement de ce reste de hache pour l’adapter à l’emmanchement d’origine.